Le nouveau gouvernement sous l’égide du chef de l’Etat Faure Gnassingbé entame ce vendredi 16 octobre, le premier séminaire gouvernemental pour permettre aux nouveaux ministres de prendre connaissance des priorités et des dossiers.
Le Gouvernement de Victoire Dogbé (Première femme à prendre la tête du gouvernement) prend l’engagement, de travailler d’arrache-pied, à atteindre les nouveaux objectifs, formulés dans la nouvelle feuille de route du quinquennat 2021-2026. C’est pour dire un véritable contrat de performance que le président du Togo a fait signer à la grande majorité des 42 ministres du nouveau gouvernement pour qu’ils s’engagent à la concrétisation (réalisation) de ces ambitions. La feuille de route du nouveau quinquennat 2021-2026 s’articule autour de 3 principales orientations : la dynamisation de la création d’emplois, la consolidation de la paix, et le renforcement de l’harmonie et de l’inclusion sociales. Il s’agit ainsi des objectifs portés par le pays via le PND (Plan National de Développement). Ces orientations se déclinent en 53 réformes et projets, et en 15 ambitions. Le Document de Politique Générale a été présenté la semaine dernière par madame Victoire Dogbé, première femme à la tête du gouvernement.
Plan National de Développement (PND) : 350 000 emplois créés ?
Le PND 2018-2022 a-t-il déjà permis de générer 350 000 emplois ? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre la première cheffe du gouvernement togolais. “Nous avons déjà réalisé sous le Plan National de Développement, 350 000 emplois indirects et directs, malgré le contexte sanitaire difficile”, a-t-elle ajouté.
La Ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes reconnaît cependant que l’atteinte des objectifs du PND pâtira du choc sanitaire. Le PND 2018-2022 est fondé sur les résultats de la Stratégie de promotion de l’emploi et de croissance accélérée menée par le gouvernement de 2013 à 2017. Son but global est de transformer l’économie pour que le Togo installe une croissance inclusive, durable, forte, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant ainsi l’amélioration du bien-être social. Soit, d’ici fin 2021 : une croissance du Produit Intérieur Brut de 9 %, générant 400 000 emplois indirects et directs, permettant de faire progresser l’indice de développement humain de près de 21 %, et de réduire l’incidence de la pauvreté monétaire à 52 % de la population.
Coût global du plan : 5 800 milliards de Francs CFA, dont 2 100 milliards financés par l’Etat et 1 500 milliards par le secteur privé. Celui-ci repose sur trois axes stratégiques, autour desquels s’articulent des projets prioritaires.